Pour mon premier article, j’utiliserai un sujet assez personnel : je vais vous raconter ma « transformation digitale ».
Durant les années 2005-2010, les innovations technologiques ont fait évoluer le Marketing comme jamais auparavant… De plus en plus souvent, nos interlocuteurs auprès de l’agence media – je parle en tant que membre de l’équipe Marketing de McDonald’s – nous ventaient les mérites des campagnes digitales, d’un « marketing à 360° », avec tout le jargon qui va avec. La publicité classique n’était pas « has been » mais devait absolument être complétée par un volet digital, sous peine de se priver de toute une clientèle jeune, mobile et présente sur de nombreux canaux. Il fallait soit prendre le train en marche, soit rester à quai !
Je m’efforçais de me tenir au courant et d’intégrer une composante digitale, avec les agences dédiées en soutien, pour les promotions (campagnes publicitaires) dont j’avais la responsabilité. Mais le pas le plus marquant a été mon entrée dans les réseaux sociaux… Pendant de nombreuses années, je n’étais visible – virtuellement – que par un profil LinkedIn. Les avantages de cet outil étaient déjà reconnus. A l’époque, je ne voyais pas vraiment l’utilité d’être présent sur d’autres plateformes. Par rapport à d’autres, je faisais de la « résistance ». D’ailleurs, aussi étrange que cela puisse paraître, mes 5 plus proches amis se refusent – encore aujourd’hui – à être sur Facebook (je vous assure, ça existe).
Fin 2009, lors de l’entretien de fin d’année avec mon supérieur, Jan De Schepper, qui me lira certainement, celui-ci m’a quasiment contraint de faire le pas – et je l’en remercie aujourd’hui ! Dans le document d’évaluation, sous la rubrique « Adopte le changement, la créativité et l’innovation », il a entre autre écrit : « Embrace new technologies pro-actively e.g. open a Twitter, Netlog, Facebook account and explore all the possibilities ». C’est ainsi que début 2010, je me suis « plongé » dans les RS via Facebook, Twitter, Netlog (quitté depuis) et Foursquare, suivi plus tard par Instagram, Vine, about.me, etc. La même année, à l’automne, McDonald’s Suisse rejoignait également Facebook, Twitter et YouTube.
Pascal Meyer, fondateur de QoQa.ch, écrivait :
« Bien sûr, les jeunes doivent apprendre à entrer dans le moule de la société, mais c’est aussi aux plus âgés de s’adapter aux jeunes, à leur rapidité d’action. »
L’usage d’un Smartphone facilite grandement l’utilisation de ces outils et accélère le rythme des échanges. J’ai également constaté que mes « posts » sur Facebook entraînaient ma créativité : quelle accroche (titre) trouver ? Comment tourner la phrase pour avoir plus d’impact ? Il faut aussi réfléchir à l’usage des hashtags, de la localisation ou non, soigner la prise de vue, évaluer si tel ou tel aimerait être identifié ou justement pas, etc. Quant à Twitter, il me force à être concis. Les « gazouillis » sont plus sérieux : il s’agit plutôt de partager des articles ou réflexions proches du monde du travail, un peu à la façon de LinkedIn mais accessibles également par des inconnus.
Cette présence numérique accompagne et soutient le « marketing de soi »…Ca y est, j’ai trouvé le sujet de mon prochain article : le Personal branding !
Alors à tout bientôt.