Le « buzzword » du moment, c’est « Internet of Things (IoT) », soit l’Internet des objets. Qu’entend-on par là ? Voici quelques explications pour les non-initiés.
C’est un réseau d’objets physiques qui intègrent de l’électronique, des capteurs, de la connectivité, afin d’offrir un plus en transmettant des données au fabricant, à l’opérateur ou à d’autres appareils connectés. Pour certains, l’internet des objets est considéré comme la troisième évolution de l’Internet, soit le Web 3.0. Voici quelques exemples qui permettent une meilleure compréhension du sujet.
Si je vous parle d’objets connectés, il y a fort à parier que l’Apple Watch vous vienne à l’esprit en premier. Bien que ses détracteurs relèvent que son utilité réelle reste à démontrer – fonctionnalités encore limitées et pas forcément primordiales, nous assistons néanmoins à une démocratisation des objets connectés grâce à la marque à la pomme.
The Internet of Things, ce sont aussi, par exemple, les senseurs qui équipent de plus en plus les voitures. Le groupe BOSCH, premier équipementier automobile mondial, met à fond l’accent sur « l’internet des objets ». La connectivité passe aussi bien par les capteurs permettant de garer une voiture sans conducteur que par l’électroménager dit intelligent. Bosch compte sur les objets connectés pour croître.
C’est aussi ce paysan qui a développé un partenariat avec Microsoft pour accroître la reproduction de ses vaches. Les « connected cows » ont été équipées de podomètres connectés : durant la période des chaleurs, la nuit, elles se déplaçaient plus. Le traitement de ces données a permis de définir très précisément le moment idéal pour l’insémination artificielle.
Pour finir, je citerai les avancées dans le domaine de la médecine du sport, avec la « weareable technologie ». Ralph Lauren vient de développer un smartshirt avec enregistrement des données biométriques pour mieux gérer la santé et les performances des joueurs. Bref, la quantité de données va encore exploser, le Big Data n’en est qu’à ses débuts.
Nul doute que les collaborations qui se dessinent entre l’EPFL, le CHUV et les HUG fasse de notre région une « Health Valley » qui aura une carte à jouer dans le domaine de la cyber santé.
« I don’t know if the future is bright. But the future is connected. »
Une réflexion sur “The Internet of Things”