Nous avons vu dans mon dernier article, consacré aux « Datas », que les données évoluaient de manière exponentielle sur trois fronts : Volume, Variété et Vitesse.
Cette course en avant nécessite d’adapter l’infrastructure constituant l’environnement de ces données. Plutôt que de rajouter des serveurs, qui prennent tout de même de la place, même si leur taille a fortement diminué par rapport au siècle dernier, pourquoi ne pas stocker ces données sur le fameux « cloud » ?
Le nom vient du nuage (en anglais « cloud ») qui est le symbole utilisé pour représenter Internet dans les diagrammes des réseaux informatiques. Pour faire fonctionner ce cloud, il faut d’énormes « data centers » à travers le globe, chacun représentant la taille de 12 terrains de football.
De côté du grand-public. Un exemple tout bête de service fourni en cloud computing, est le jeu à la demande. Dans ce cas, on peut même parler de « cloud gaming ». Les participants jouent à des jeux vidéo sur leurs écrans d’ordinateur, alors que le logiciel de jeu tourne sur des serveurs à distance. Le jeu est hébergé et stocké sur des serveurs, dont l’utilisateur ne connait pas la localisation. Il ne nécessite plus de supports comme les CD ou autre matériel type consoles de jeux. Les joueurs doivent seulement posséder un ordinateur relié à l’Internet.
Pour les professionnels. Les adeptes du cloud computing citent le potentiel d’économies comme premier argument. La capacité de stockage et la puissance de calcul sont adaptées automatiquement au besoin des consommateurs. La demande est automatique, la réponse est immédiate. Le cloud offre une puissance de calcul et de stockage élastique, facturées selon le temps d’utilisation.
Allocation des ressources: elles sont mises à disposition de manière flexible selon les besoins de l’entreprise. On paie à l’usage et sans avoir à réserver lesdites ressources à l’avance.
Environnement: vu le stockage sur internet, le cloud permet de réduire l’empreinte écologique des entreprises. Pensons aux coûts d’électricité pour faire tourner la climatisation destinée à refroidir les serveurs d’une entreprise!
Mises à jour automatiques: gain de temps puisque l’utilisateur ne doit plus effectuer les mises à jour lui-même. Dans le cas d’un logiciel SaaS (Software as a Service), le fournisseur de service se charge de la migration vers la nouvelle version.
Sécurité accrue: même si la dématérialisation fait peur, les défenseurs du cloud computing mettent en avant la sécurité que l’on obtient, par opposition aux données stockées dans une PME et qui nécessite, selon le type de données, une surveillance 24/24 heures et 7/7 jours.
Cependant, gardons en tête qu’internet génère une pollution invisible. Internet consomme 2% de l’électricité mondiale. Pour la Suisse, ce chiffre se monte même à 8%. L’immatérialité a donc certaines conséquences qui inquiètent les organisations écologistes. Je vous invite à visionner le reportage de « Mise au point », de la RTS (start à 5’57’’).
https://tp.srgssr.ch/p/rts/embed?urn=urn:rts:video:7294692&start=357
Bref, les avantages de cette disponibilité « en libre-service » semblent non négligeables et méritent qu’on s’y intéresse fortement, mais sans oublier le revers de la médaille.
A bientôt.
2 réflexions sur “Le Cloud computing et ses avantages”